CAMILLE
J’étais convaincue que c’est seulement en ayant de l’argent que je pourrais faire ce que je voulais quand je le voulais. Pourtant, c’est bien quand
Que je l’ai aimé le livre du mois ! « Rien de neuf sous le soleil », me direz-vous, « sinon, tu n’en parlerais pas ! » Détrompez-vous. Je l’ai déjà fait ailleurs, parler des 4 livres que j’avais le plus détestés…
Mais revenons-en à celui-ci : Liv Maria de Julia Kerninon. Comme bon nombre, je l’ai découvert dans l’émission La Grande Librairie. Et comme bon nombre, j’ai mis longtemps à le lire (la pile est trop haute, le rythme est trop variable 😅). Et je n’ai pas été déçue.
En tant que biographe, j’y ai trouvé un sujet de fond qui revient régulièrement chez nos clients : le secret. Liv en porte un, et de taille. Je ne vais pas vous le révéler, ni vous dire ce qu’elle va en faire. Ce serait dommage de vous le dévoiler.
Ce que je sais, c’est que je me suis souvent demandé : mais qu’aurais-je fait à sa place ? Et je pense que personne ne peut être certain de sa propre réaction…
« Là, tandis que Berlin la replongeait dans le passé, elle comprenait combien elle avait été jeune, à l’époque, et vulnérable, combien elle avait ignoré jusqu’à sa propre ignorance. »
Ce livre nous emmène magistralement dans la vie de cette petite fille, qui deviendra jeune femme, puis maman, à travers les méandres de sa vie et une réflexion sur ce que nous faisons des événements qui nous arrivent.
Vous comprendrez en lisant pourquoi j’ai commandé une photo dans un arbre…
Mais de ce livre, j’ai aussi aimé la maison d’édition, L’Iconoclaste (et l’autrice qui a accepté que cela paraisse) qui a mis en lumière mon autre métier, celui de correctrice. C’est tellement rare. Alors, quand j’ai vu en fin d’ouvrage le nom des deux correctrices qui avaient relu le texte, mon cœur s’est emporté de joie ! Enfin, nous sommes mis en lumière, ce n’était pas trop tôt.
Merci L’Iconoclaste et bonne lecture !
* Liv Maria, éditions L’Iconoclaste. Crédit photo : ma fille !
J’étais convaincue que c’est seulement en ayant de l’argent que je pourrais faire ce que je voulais quand je le voulais. Pourtant, c’est bien quand
« Être libre, c’est aussi ne pas agir en fonction du regard d’autrui. » Frédéric Lenoir Années quatre-vingt Le décor est paradisiaque. Une des îles françaises